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Tuesday 15 March 2005

Détour à Miami

Et oui, je suis actuellement à Miami. Il fait beau (pas de nuage), bon (25°C, je pense), il y a de jolies plages, il y a une belle mer. C'est plutôt pas mal, tout ça.

Bon, en fait, je suis là pour le travail : Infocom 2005 a lieu ici et je participe au Student Workshop. En gros, il s'agit d'un atelier avec uniquement des thèsards (venant du monde entier, avec seulement 30% qui viennet des États-Unis), ce qui permet de voir pas mal de monde. L'atelier a eu lieu aujourd'hui et les jours suivants verront la conférence se dérouler. Il va falloir choisir les présentations auxquelles j'assiste, ce qui n'est pas forcément facile car il y a probablement un grand nombre de gens talentueux qui vont présenter...

Comme je l'ai déjà dit, l'atelier a eu lieu aujourd'hui. Il s'agissait principalement de trois sessions de poster (dommage d'un point de vue « publication », mais peut-être plus intéressant d'un point de vue « discussion »). J'ai vu deux-trois choses intéressantes qui m'ont un peu fait réfléchir, ce qui montre que tout cela est plutôt positif. Et puis il y a eu deux panels sur les clés du succès et sur comment trouver un travail. Le second était, à mes yeux, beaucoup trop tourné vers une vision américaine de l'emploi et de la recherche. Le premier était plus intéressant, notamment avec un débat qualité-quantité, thème sur lequel j'aimerais bien écrire un billet.

Une proposition que j'ai trouvé plutôt intéressante a été mise en avant lors d'une question : quelqu'un proposait de faire des conférences basées non pas sur des articles, mais simplement sur des abstracts. L'idée derrière est que les chercheurs passeraient moins de temps à écrire des articles et à évaluer les articles des autres. Mais bon, je ne crois pas que les gens oseront vraiment faire cela : c'est un trop gros changement.

J'allais oublier : je vais me promener avec ceci dans ma poche jsuqu'à jeudi pour les besoins de la science. Il s'agit d'une expérience pour Intel dans le cadre du projet Haggle. Bon, au moins, si je vais sur la plage, j'aurais une bonne excuse : c'est une des personnes d'Intel qui nous a dit que ce serait intéressant pour eux qu'on se promène un peu (et qui a aussi indiqué que c'était mieux de parler avec les autres chercheurs sur la plage que dans les salles de la conférence).

Friday 4 February 2005

Formation aux extincteurs

J'ai eu l'occasion d'assister à une formation aux extincteurs mardi dernier. Je me suis dit "pourquoi pas, cela peut être utile". Et je ne suis pas déçu.

On a commencé par nous montrer une vidéo (je ne sais pas si elle est téléchargeable légalement sur Internet). Et c'est vraiment impressionnant. En gros, quelqu'un met le feu à un coussin sur un canapé et en trois minutes, on a quelque chose d'énorme. Au début, on se dit que le feu progresse doucement. Mais quand on réfléchit bien, trois minutes, c'est rien. C'est à peine le temps de commencer à aller faire à manger. Apparemment, avec les matériaux utilisés aujourd'hui (en raison des réglementations), il faudrait 18 minutes pour arriver à une telle ampleur.

Ensuite, on a vu les différentes classes de feu :

  • classe A : les feux secs (bois, papiers, etc.) ;
  • classe B : les feux gras (liquides comme essence, fuel, mais aussi la graisse) ;
  • classe C : les feux de gaz ;
  • classe D : les feux de métaux (on peut les ignorer car on ne devrait pas vraiment y être confronté).

Il y a aussi les feux électriques qu'on range, j'ai l'impression, dans les feux gras. A faire confirmer par quelqu'un.

Comme on a plusieurs classes de feux, on a plusieurs type d'extincteurs :

  • les extincteurs à eau pulvérisée, efficaces sur les feux de classe A. Il faut se placer à environ 2 mètres du feu ;
  • les extincteurs à eau pulvérisée avec additif, efficaces sur les feux de classe A et de classe B. Il faut se placer à environ 2 mètres du feu ;
  • les extincteurs à poudre, efficaces sur les feux de classe A, B et C. Il faut se placer à environ 4 mètres du feu. Le problème est que cette poudre n'est pas très agréable pour nous... ;
  • les extincteurs à CO2, efficaces sur les feux de classe B et les feux électriques. Il faut se placer à environ 1 mètres du feu.

Pour retenir les distances, on nous a dit qu'il faut retenir PEC = 421. On verra si je m'en souviendrai dans un an...

Après la partie théorique vint la partie pratique. On a éteint des feux avec un extincteur à CO2. Je pense que c'est bien de le faire une fois, juste pour voir, avant d'en avoir besoin dans un cas concret. Cela donne un peu confiance.

Il y a quand même des points importants à retenir de cette formation et auxquels il faut être capable de penser s'il y a le feu :

  • avant de se jeter sur le feu pour l'éteindre, il faut tester l'extincteur. Cela parait évident, mais je suis sûr qu'on n'y pense pas forcément... ;
  • on n'éteint pas un feu pour faire le héros. Soit c'est un petit feu qu'il est possible d'éteindre, soit on tente de l'éteindre car il bloque la sortie ;
  • ne pas éteindre un feu de gaz sans réfléchir. Ça, je le savais déjà : au moins, lorsqu'il brûle, le gaz ne se répand pas partout et n'est pas prêt à causer une jolie explosion. Il faut essayer de couper le gaz en priorité (en éteignant le feu s'il bloque l'accès au robinet) ;
  • lorsqu'on a éteint un feu, il ne faut pas lui tourner dos. Un feu est vil et peut se rallumer pour mieux se venger. Donc garder un œil sur les feux éteints est plus sûr.

Il y a bien évidemment des règles d'entretien pour les extincteurs pour pouvoir garantir qu'ils sont toujours prêts à l'usage.

Wednesday 24 November 2004

Journée des Doctorants de MSTII 2004

La Fourmi organise une Journée des Doctorants de MSTII. Cette journée aura lieu le 2 décembre à la maison Jean Kuntzman et a pour but de favoriser l'échange entre les doctorants de l'école doctorale.

Le programme de la journée commence à bien s'étoffer et m'a l'air plutôt intéressant et varié. Je pense que cette journée devrait être reconduite l'an prochain, ce qui ne posera pas de problème si elle rencontre un certain succès.

Si des étudiants en master veulent venir assister aux présentations, ils seront les bienvenus. Ils ne sont pas le principal public visé, mais je pense que cela peut être utile pour eux, surtout s'ils veulent s'informer sur tous les détails (même ceux très terre à terre) d'une thèse. A noter qu'ils ne pourront a priori pas bénéficier du pot de midi (je sais, c'est dur)...

Sunday 22 August 2004

Mobiquitous 2004 : premier jour (suite)

C'est la pause du tutorial. Il y a à manger : de la glace avec plein de petites choses à mettre dessus (chocolat liquide,, caramel liquide, chantilly, midnight cookies, smarties, etc.). J'en ai pris un peu et je n'ai pas pu tout manger. Je crois que je ne pourrai pas tenir longtemps à manger n'importe quoi et n'importe quand ici (alors que j'y arrive ici). Cela me rappelle un peu Super Size me...

Je crois que je vais m'échapper et ne pas faire la fin du tutorial. Je vais sûrement aller voir l'exposition sur LOTR à la place.

Mobiquitous 2004 : premier jour

Le décalage horaire est dans le bon sens : après une bonne nuit, je me suis levé sans problème en bonne forme. Le seul décalage qui a lieu pour moi est celui que subit mon estomac. J'ai faim...

Je suis allé m'enregistrer pour la conférence, mais en fait c'est un jour trop tôt : j'ai eu mon badge, les proceedings et quelques autres papiers, mais il faudra repasser demain matin pour avoir d'autres choses. Mais ce ne fut pas du temps perdu car il y avait un petit déjeuner. C'était même un petit déjeuner européen.

Qu'est-ce qu'un petit déjeuner européen ? Et bien ce n'est pas un petit déjeuner français : il y a du thé, du café bien sûr, mais aussi de la quiche au légume, du bacon importé (d'immenses tranches), du fromage importé (ce n'était que des petits bouts de gruyère...), des croissants (avec un goût bizarre), du pain, du beurre (des petites boules), de la confiture (dans des petits pots en verre), des fruits coupé en morceaux (les myrtilles étaient énormes !), du Coca-Cola, du Coca-Cola Light, du Canada Dry et aussi de l'Orangina. Visiblement, un petit déjeuner européen est distingué car il y a de la belle argenterie et on ne se sert pas avec les doigts (même pour le pain). Pas facile pour moi :-) Bien sûr, en tant que Français, je me suis senti obligé de prendre l'unique bouteille d'Orangina. Déception, puisque cela n'avait pas le même goût que chez nous... J'ai aussi goûté le café pour voir s'il était bon, et je n'ai pas aimé, donc cela devait être du café assez bon. En tout cas, j'ai bien mangé pour combler ma faim. Enfin, quand je dis bien, c'est en quantité (même si la qualité était tout à fait correct).

En trainant un peu près du lieu d'enregistrement, j'ai entr'aperçu un badge d'un reporter de Wired, donc il y aura peut-être un article sur la conférence. Il faudra que j'aille voir.

A midi, j'ai profité de la Summer Fest à l'hôtel et je suis allé prendre de la crème glacée gratuite. C'est quand même bien pratique de pouvoir prendre des petits pots, comme ça, sans aucune formalité financière. On devrait faire ça en France aussi !

Je suis en ce moment en train d'assister à un tutorial sur la sécurité. Il y a pas mal de choses que je connais déjà, donc je n'écoute pas toujours. Je suis un peu dégoûté car l'accès Wi-Fi ne fonctionne pas dans la salle dans laquelle je suis. C'est vraiment de l'arnaque... Bref. La salle est climatisée, mais comme je n'ai toujours pas récupéré mes bagages, je suis encore en bermuda et t-shirt et donc j'ai un peu froid. C'est vrai que tout est climatisé aux Etats-Unis. Cela me fait penser à un article qui expliquait que près de la frontière du Mexique, il n'y avait pas beaucoup de moustiques aux Etats-Unis grâce à la climatisation. J'ai hésité à aller voir l'exposition sur LOTR en lieu et place de ce tutorial, mais je me suis dit que ce n'était vraiment pas sérieux. J'irai sûrement jeudi.

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by Vincent