Visiblement, la Poste utilise des machines qui, parfois, ont faim et doivent se nourrir :
Dommage pour cette lettre !
Visiblement, la Poste utilise des machines qui, parfois, ont faim et doivent se nourrir :
Dommage pour cette lettre !
[17:15] | [Ma vie] | [#604] | [2 comments]
Depuis une dizaine de jours, je tente d'envoyer une carte postale pour Londres. Il faut savoir que j'habite près de plusieurs bureaux de poste, en centre ville. J'ai quelque peu bataillé en raison de changements dans le fonctionnement de la Poste. Récit de mes pérégrinations...
Acte I: Rencontre avec un mur (premier bureau de poste)
Moi: Bonjour, je voudrais un timbre pour une carte postale vers l'Angleterre.
Guichetière: L'Angleterre ? C'est le tarif Europe, 75 centimes. Vous pouvez faire une vignette à l'automate.
Moi: C'est pour une carte postale, donc j'aimerais un vrai timbre.
Guichetière: Désolé, on n'en a pas.
Moi: ...
(silence)
Moi: Merci, au revoir.
Acte II: Contre-proposition (deuxième bureau de poste)
Moi: Bonjour, je voudrais envoyer une carte postale vers l'Angleterre.
Guichetière: Vous pouvez acheter une vignette à l'automate, c'est 75 centimes.
Moi: C'est une carte postale, je préfèrais autant avoir un joli timbre.
Guichetière: Ah, nous n'avons pas de timbre à 75 centimes. Mais je peux vous proposer ce carnet de huit timbres, pour envoyer dans le monde entier. C'est 87 centimes par timbre.
Moi (en mon for intérieur): Mais je ne veux pas envoyer huit cartes dans le monde entier, je veux envoyer une carte en Europe...
Moi: Bon, tant pis, merci quand même.
Acte III: Tentative de feinte (troisième bureau de poste)
Moi: Bonjour, il me faudrait un timbre pour une carte postale vers l'Angleterre.
Guichetier: Pas de problème, vous pouvez en prendre à l'automate.
Moi: C'est que j'aurais voulu un vrai timbre: c'est plus joli, vous comprenez.
Le guichetier me regarde comme si j'étais un monstre de foire.
Guichetier: Je n'ai pas de timbre à 75 centimes, désolé.
Moi (en mon for intérieur): Ahah, j'ai prévu le coup !
Moi: C'est pas grave, j'ai déjà un timbre à 58 centimes. C'est possible de compléter avec 17 centimes?
Le guichetier fait une pause pour me regarder encore plus attentivement.
Guichetier: On peut faire ça.
Il farfouille dans son cahier à timbres...
Guichetier: 17 centimes. Un de 10 et sept de 1.
Je regarde les huit timbres et je me demande comment on peut imaginer faire rentrer ça sur une carte postale.
Moi: Non, mais ça va aller, au revoir.
Acte IV: Compromis (quatrième bureau de poste)
Moi: Bonjour, auriez-vous un timbre de 75 centimes ? C'est pour une carte postale vers l'Europe...
Guichetière: Non, mais je peux vous aider avec l'automate.
Moi: Comme c'est une carte postale, je voudrais un timbre, et pas une vignette : c'est plus joli.
Guichetière: Ah, oui.
(silence gêné)
Moi: Sinon, auriez-vous un timbre de 10, un timbre de 5 et un timbre de 2 ? Pour compléter un timbre de 58 centimes...
Elle farfouille dans ses affaires.
Moi: Ou alors deux timbres de 10 ?
Guichetière: Deux timbres de 10, ça, c'est possible.
Elle farfouille un peu plus...
Guichetière: C'est pour combien de cartes postales ?
Moi: Juste une.
Guichetière: Il vous faut autre chose ?
Moi: Non, non, juste ça.
Guichetière (avec un gros sourire, presque sur le point de rire, n'ayant visiblement pas l'habitude de vendre pour 20 centimes): Vous êtes sûr ?
Moi: C'est tout, merci !
Morale de l'histoire
Rien ne sert de chercher le bon timbre, incompris tu seras.
[17:09] | [Ma vie] | [#567] | [3 comments]
Apparently, I'm joining the GNOME Old Farts Club today. May I know all the dirty secrets now? :-)
[11:42] | [Ma vie] | [#558] | [19 comments]
Quel est le plus grave :
Je m'interroge sérieusement...
[18:04] | [Ma vie] | [#547] | [one comment]
Je travaillais tranquillement hier soir quand, soudain, le drame : paf, plus de connexion à Internet. Évidemment, dépendant comme je suis, je pense que c'est la fin du monde, l'apocalypse, le jugement dernier. J'imagine Eyjafjöll qui recouvre le monde entier de ses cendres. Je vois des crevasses s'ouvrir au milieu des villes, des Katrina détruisant les côtes, des raz-de-marée jusqu'au milieu du Canada, la lune qui s'écrase sur notre planète, l'invasion par une race extra-terrestre loin d'être amicale, l'effondrement de notre cher soleil, l'apparation soudaine d'un trou noir, voire le big crunch.
Mais après cet état de panique, je réalise qu'il s'agit simplement de la freebox qui ne semble plus vraiment connectée, même si elle affiche l'heure tranquillement. Naïf comme je suis, je me dit qu'il suffit de la redémarrer. Chenillard lent, chenillard rapide. Tout va bien, on est sur la bonne voie. Puit lent à nouveau, avant de redevenir rapide. Ouf, c'était chaud. Rectangle clignotant, rectangle fixe. Allez, ça va le faire, il y a peut-être juste une petite mise à jour de firmware. Mais... mais... non, rien, on reste sur le rectangle fixe. Convaincu qu'il ne s'agit que d'une erreur temporaire, je réessaie. Résultat identique. Je m'obstine. Sans succès. J'insiste. La petite boîte me nargue. J'envisage des solutions alternatives, créatives, innovantes. Un marteau, par exemple. Mais un bout de raison se réveille et met en doute l'efficacité de la méthode.
Je tombe à genou, j'implore les dieux de toutes les religions. Et à ce moment précis, à la télé, j'entends la publicité : "Il a Free, il a tout compris".
Épilogue: en allant me coucher, je me dis qu'ils ont pensé à gérer le cas où une freebox est bloquée sur ce rectangle fixe et que ça va se débloquer tout seul à un moment. Au réveil, aucun changement. Il fallait redémarrer encore une fois la freebox. Donc, quand cela arrive, soit on débranche la freebox et on doit la rebrancher, soit on la laisse branchée et on doit quand même la rebrancher. Bravo, clap clap clap.
[11:32] | [Ma vie] | [#541] | [2 comments]
« previous entries - page 1 of 15
Last Comments