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Thursday 28 October 2004

Re: La GPL : la meilleure licence pour le logiciel libre

C'est quand même beau le progrès : on peut communiquer avec des gens de beaucoup de façons différentes, notamment par billets interposés. Et j'aime profiter de cette chance, donc je réponds à nouveau à Lucas. J'espère que Lucas ne m'en voudra pas si je cite un peu son texte pour répondre.

La GPL protège les libertés des utilisateurs en limitant un peu celles des développeurs.

Intéressant. Je ne crois pas avoir entendu quelqu'un me présenter les choses comme ça. Cela ne change rien au problème de fond qui est que pour protéger les libertés de certains, on enlève des libertés à d'autres. Pour Lucas, ce n'est pas un problème. De mon côté, je trouve que c'est dommage et que cela peut être un problème.

Ensuite, bien sûr, quand je dis que la GPL est la meilleure licence libre, je veux dire que c'est la meilleure licence libre pour le logiciel libre, bien sûr. Pour le logiciel propriétaire, la meilleure manière de distribuer des LL est le domaine public :-)

Je comprends tout à fait ce point de vue. Mais c'est là que je ne suis pas d'accord. Parfois, il faut savoir donner sans rien attendre en retour. Oui, c'est un risque qu'en n'utilisant pas une licence comme la GPL, une entreprise utilise du code libre pour faire un logiciel propriétaire concurrent et que ce logiciel propriétaire concurrent soit meilleur du fait de certaines améliorations ajoutées et non libérées, et donc qu'il devienne plus populaire que le logiciel libre qui fut son fondement. Mais est-ce que c'est grave ? Pour la plupart des gens, non : le côté libre ne les intéresse pas. Et pour les gens qui sont intéressés par le libre ? Ma seule question sera : pourquoi ces gens, qui sont tout de même relativement nombreux et motivés, ne prennent pas le code libre en question et ne lui ajoutent pas les fonctionnalités manquantes ? Ils peuvent le faire. Cela prendra peut-être du temps, mais ils le peuvent.

En outre, nous sommes arrivés à un moment où certaines entreprises commencent à comprendre qu'en libérant du code, elles gagnent sur plusieurs points : une bonne image, pas de fork à maintenir éternellement mais simplement des contributions à faire accepter dans le logiciel libre, etc. Et elles innovent en créant des fonctionnalités qu'elles vont libérer par la suite pour se distinguer de leurs concurrents. En jouant la carte du libre, elles choisissent l'innovation et non pas le repli sur elles-mêmes. La GPL ne les encourage pas sur la voie du logiciel libre, alors que d'autres licences le font.

Bien sûr, on ne sait pas si c'est une stratégie viable à long terme pour les entreprises, mais pourquoi cette stratégie le serait-elle moins qu'une stratégie tout-propriétaire ?

Je pense que la GPL a eu un grand rôle car elle a permis de cristalliser l'attention sur le mouvement du libre qui est habituellement très diffus. Et je pense qu'elle continuera de jouer un rôle important. C'est une licence que j'aime bien et que j'utilise. Mais ce n'est pas une licence vraiment libre. Et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas possible de faire des logiciels vraiment libres. Cela existe depuis un bout de temps.

Wednesday 27 October 2004

Re: Les extrémistes du Libre

Lucas à écrit un joli billet sur les extrémistes du Libre. Il dit quelques choses intéressantes (c'est rare ;-)). Mais je ne suis pas d'accord avec tout. Bon, je vais perdre ma pause de midi à écrire cela, mais c'est quand même important (ou du moins, cela m'intéresse...). Je précise tout d'abord que je vais parler de plein de choses que je ne maitrise pas complétement, donc si je dis des bêtises, c'est normal.

Tout d'abord, l'affaire Bloukblouk. J'aurais tendance à penser comme Daniel Glazman : être extrémiste à ce point-là, ce n'est pas une bonne chose. A mon humble (modeste, si Bastien préfère) avis, ce que tout le monde devrait respecter, c'est la liberté de chacun. Si je décide de faire du logiciel propriétaire, c'est mon droit. Point final. Dans un monde parfait, dans lequel les oiseaux chanteraient autour de ma tête pendant que je serais couché sur un matelas confortable en train de boire des jus de fruits toute la journée durant, il me semblerait préférable qu'aucun logiciel propriétaire n'existe et que chacun partage tout. En fait, dans ce monde parfait, la question n'aurait même pas lieu d'exister et les logiciels libres seraient une évidence pour chacun. Dans le monde actuel et réel, les gens doivent gagner leur vie et ils n'ont pas forcément la possibilité ou le choix de faire du logiciel libre même s'ils le veulent. Il n'y a pas de honte à demander de l'argent pour quelque chose qui a demandé du temps. Je connais des gens qui travaillent sur des logiciels propriétaires, qui sont heureux de le faire et qui ont des clients satisfaits. D'un point de vue personnel, si je crée un nouveau logiciel, j'essaierai de faire en sorte qu'il soit libre car je pense que ce sera mieux pour beaucoup de personnes, dont moi. C'est ma conviction personnelle. Les gens qui ne partagent pas cette conviction ont le droit de ne pas la partager. Ne pas tolérer des convictions différentes, c'est retourner des siècles en arrière.

Abordons maintenant la question de la liberté de la GPL. Lucas pense que la GPL est la meilleure licence pour le libre. Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. Comme Daniel Glazman l'affirme, la GPL n'est pas libre : on ne peut pas faire ce qu'on veut avec le code car il y a des restrictions très importantes. Si on veut vraiment la liberté, il faut aller jusqu'au bout et l'offrir à tout le monde, même aux personnes qui font du logiciel propriétaire. A mes yeux, les licences BSD (sans la clause de publicité) et MIT sont vraiment libres. Je ne connais pas parfaitement la LGPL ni la MPL, donc peut-être qu'elles sont réellement libres et peut-être qu'elles ne le sont pas. Ceci étant dit, la GPL est une bonne licence pour deux raisons :

  • elle est presque libre, conservant en grande partie l'esprit qui me semble être celui du logiciel libre ;
  • elle est connue et a droit à beaucoup de publicité, donc elle permet de promouvoir facilement le logiciel libre auprès d'un grand nombre de personnes ;

Il ne faut pas oublier qu'effectivement, la GPL possède un côté virus. C'est ce côté virus qui est problématique car il enlève des libertés. Pour moi, c'est une licence politique ayant pour but de promouvoir le libre. Elle est adaptée au monde dans lequel nous vivons, mais honnêtement, elle n'est pas adaptée au monde utopique auquel j'aspire. Je ne connais pas les arguments de la FSF expliquant pourquoi la GPL est la meilleure licence pour le libre, et la seule réponse que j'ai trouvé est celle-ci qui montre clairement, du moins pour moi, que cette licence n'est pas totalement libre. Lucas, si tu as plus d'informations à ce sujet, je suis preneur.

Concernant le DRM, je pense encore une fois qu'il faut distinguer le monde réel et le monde parfait. Dans mon monde parfait, ce serait horrible. C'est tout. Dans le monde réel, si les entreprises veulent du DRM, c'est leur droit. Je pense que c'est une profonde erreur, mais elles en ont le droit. Ce qui n'est pas légal, cependant, c'est d'empêcher un utilisateur d'exercer son droit à la copie privée et d'entretenir une confusion dans l'esprit de l'utilisateur en lui faisant croire qu'il a des droits alors que ce n'est pas le cas (c'est notamment le cas avec les pseudo-CD qui en fait ne respectent plus la norme CD, si je ne m'abuse). Un autre problème est, comme le signale Lucas, que les techniques utilisées pour le DRM empêche l'utilisation du produit dans certaines conditions alors que cela ne devrait pas être le cas.

Enfin, parlons des brevets. Ces fameux brevets. Bon, je ne vous parle plus de mon monde idéal où ils n'existeraient pas. Les brevets existent pour protéger l'innovation dans le monde réel. Je pense que le réel problème ne réside pas dans le fait que les brevets logiciels soient valides ou non, mais dans le fait que des brevets sont accordés pour des inventions triviales ou qui ne sont même pas commercialisées, et ce, dans tous les domaines qui existent. La durée d'un brevet est aussi problématique quand cela touche les logiciels : vingt ans représentent une éternité dans le monde des logiciels. Je n'ai donc rien contre les brevets, mais le système qu'ils créent est malheureusement trop souvent utilisé pour bloquer l'innovation. Je pense qu'il serait intéressant d'avoir des échos de l'utilisation des brevets dans d'autres domaines que le logiciel, parce que peut-être personne n'est vraiment satisfait du système actuel.

Tuesday 26 October 2004

Elections 2004 à la GNOME Foundation

Ca y est, c'est officiel, les élections approchent. Pour moi, ça commence à être la routine puisque ce sont les troisièmes que j'organise (sans compter le référendum du mois dernier).

Pas grand chose de neuf cette année : en théorie, la grande nouveauté devait être l'anonymat des votes et des résultats, mais rien n'est moins sûr à présent puisqu'il n'y a qu'un mois pour préparer ça. Et on ne peut pas trop se permettre d'essayer. Donc si on arrive à trouver le temps, les votes seront anonymes, sinon, ce sera pour l'an prochain :-( Il y a quand même deux petits détails nouveaux : un calendrier webcal est disponible pour les élections, et surtout, le débat entre les candidats devrait durer moins longtemps. J'espère que cela permettra aux élections d'être plus intenses et donc d'intéresser plus de monde, le but à demi avoué étant d'avoir plus de votes que l'an dernier (il y avait eu 56,6 % de participation).

J'attends aussi avec une certaine impatience de connaitre le nombre de candidatures. Il y a 11 sièges à pourvoir, et il me semble que le nombre de candidats idéal se situe entre 18 et 22. L'an dernier, il n'y avait eu que 13 candidats.

Je précise, avant qu'on me le demande, que je ne peux pas être candidat à ces élections puisque je les organise. Et puis bon, je n'ai pas encore suffisamment de temps pour ça.

Sunday 24 October 2004

Petite annonce

J'ai une très jolie table dans mon salon. Le problème, c'est qu'elle prend un peu trop de place. Je cherche donc une bonne âme pour l'adopter. Elle est gentille, un peu timide, mais très sensible. Elle est aussi ronde avec un diamètre d'environ un mètre, et dispose d'une rallonge intégrée. Je l'ai achetée d'occasion il y a peu, et elle est de très bonne qualité, sans oublier qu'elle est plutôt jolie aussi, ce qui ne gâche rien. Elle est accompagnée de quatre chaises et de deux nappes (pas essentielles car la table est vraiment agréable à regarder). Si quelqu'un est intéressé, il suffit de me contacter.

J'en profite pour rappeler que je suis toujours prêt à donner deux vieux ordinateurs et un modem ADSL...

Journées du Logiciel Libre 2004

Lucas aura été le plus rapide à parler des JDLL. Donc je prends le relai.

L'organisation était sympa (donc, on dit merci à l'ALDIL), avec plus de place que l'an passé et surtout plus de conférences. Je n'ai pas pu assister à beaucoup de conférences, car j'ai passé une grande partie du temps sur le stand GNOME-FR. J'ai pu voir Christophe (teuf), Daniel (DV), Baptiste (crevette), Sébastien (toady), Fabrice (Fabrice) et Fred (Fredix). On a pu un peu parlé, et surtout répondre aux questions de pas mal de personnes. Il y a encore des progrès à faire pour GNOME-FR car on n'était pas très bien organisé, mais cela risque de bien s'améliorer.

Parmi les deux ou trois conférences auxquelles j'ai assisté, celle de Daniel Glazman sur Nvu était la plus intéressante : on peut vraiment voir que Daniel tient le bon bout et va réussir à faire quelque chose de très bien. Et puis en plus, Daniel est un personnage vraiment intéressant. La conférence de Christophe sur GNOME s'est bien déroulée, mais bon, j'ai été déçu par les questions (personne n'a posé de question embarrassante !).

Je viens de voir que Fabrice a mis des photos en ligne. L''ALDIL proposera peut-être de télécharger les conférences sur leur site puisqu'elles étaient filmées.

Creative Commons en France

Depuis un certain temps, je souhaite utiliser une licence Creative Commons (je dis une car il y en a plusieurs), mais j'ai toujours été arrêté par le fait qu'on ne sait pas si celle-ci serait valide en France (le même problème existe aussi pour la GPL, soit dit en passant). Heureusement, une localisation était prévue. Sauf que cela n'avait pas l'air de bien avancer...

Je viens de tomber sur cette annonce : 19 novembre : Lancement Creative Commons en France. C'est bien. C'est même très bien ! Je crois que c'est un progrès vraiment important car ce sont presque les seules licenses qui sont adaptées au fur et à mesure pour les législations de différents pays. Et un effort tout particulier est porté pour que n'importe qui puisse en saisir les grandes lignes. Des licenses valides partout et accessible à chacun, avec un esprit libre, c'est tout simplement quelque chose de fantastique.

Plus d'informations sur Creative Commons en France sont disponibles sur ce site.

Monday 18 October 2004

Mais d'où viennent mes lecteurs ?

C'est la question que je me pose parfois. Est-ce que je vous connais tous ? Pourquoi venez-vous sur mon site ?

Pour tenter de répondre à ces questions essentielles, j'ai regardé mes logs du serveur web depuis mi-juillet. C'est bien pratique de pouvoir les regarder. J'ai fait une petite analyse me permettant de savoir d'où venaient certaines personnes (en utilisant le champ referer envoyé lors de la requête HTTP). Et les résultats sont assez intéressants...

On peut remarquer tout d'abord que lorsqu'elles ne tapent pas l'adresse directement dans leur navigateur, les personnes visitant mon site viennent principalement des moteurs de recherche (Google représentant l'écrasante majorité). On voit bien que c'est généralement pour trouver une solution à un problème (que ce soit avec LaTeX, gethostbyname, la rotation des logs ou le fichier httpd.conf). On trouve ensuite tout ce qui concerne NTP et pool.ntp.org (à ce sujet, il est étonnant de voir ces résultats). Il y a aussi les gens qui cherchent un exemple de curriculum vitae (je suis sur la deuxième page des résultats d'Altavista pour cette recherche en français !) ou qui le traduisent avec des logiciels en ligne, ou encore des gens qui cherchent des informations sur Casshern, l'exposition de LOTR et même Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. Certains critères de recherche qui aboutissent à quelques autres entrées de ce journal incluent actimel, procrastination, blattes, devenir plombier, transports du futur et techniques d'épilation !

Il y a aussi des gens que je ne connais pas (du moins, pas que je sache) qui lisent mon journal. Je passe d'ailleurs le bonjour à D. Ascher.

Et puis, il y a des gens qui ont fait des recherches assez étranges (pour ne pas dire plus) pour finalement arriver sur mon site. Voici quelques uns de ces critères de recherche :

  • innovation google yaourt
  • Les muscles d'Eric Lucas
  • Powerpoint a découvert une erreur qu'il n'est pas parvenu à résoudre
  • orangina mythologie
  • végétarienne placebo
  • présentation powerpoint du caramel
  • pirater mon telephone mobile
  • pourquoi a t-on choisi le format A4 partout dans le monde?
  • soutien-gorge bizarre de l'exposition pret a porter
  • petites betes jardin luxembourg
  • repertoire inaccessible passer hack com
  • j'ai l'habitude de proteger mon jardin a tout prix
  • J'ai l'habitude de protéger mon jardin + lapin
  • pirater les scores flash
  • 2004 TOUT LE SITE LIBRE POUR HOMME CHERCHANT FEMME EN FRANÇAIS
  • elfes sexys
  • hotesses de l'air sexy avion photos
  • brooke burke calendrier
  • rencontrer une actrice x

Il faudra que je regarde sur quelles pages ont abouti ces recherches...

Tuesday 12 October 2004

snapshot.debian.net

Je suis sûr que certains utilisateurs de Debian ont regretté un jour d'avoir mis à jour un paquet. Par exemple, lorsqu'on passe de PostgreSQL 7.0 à PostgreSQL 7.3, cela fait mal. J'ai vécu quelque chose de similaire lorsque je m'occupais des ordinateurs de NSigma, et c'est vrai qu'il y a une certaine pression sur les épaules dans un tel cas. Il faut parfois savoir revenir à une version antérieure du paquet, car c'est la seule solution. Et là, c'est la panique, surtout quand on a supprimé du cache les anciens paquets avec un apt-get autoclean.

Heureusement, le site snapshot.debian.net archive les paquets Debian depuis juin 2002. Après s'être remis d'une frayeur, il est possible de tout réparer en réinstallant cette version du paquet à laquelle on tenait tant. C'est un petit outil à garder dans un coin car il peut s'avérer très précieux !

Monday 11 October 2004

Bienvenue à la Tronche

Samedi a eu lieu la journée d'accueil des nouveaux arrivants dans la commune de la Tronche. On a eu droit à un petit discours du maire qui, visiblement, aime beaucoup les 6 : il y aurait 6666 habitants et 66 associations ici. Il y a de quoi se poser des questions...

Après une séance diapos parlant de l'histoire de la commune, nous avons eu droit à une petite promenade. Le petit train de Grenoble a été réquisitionné pour nous faire visiter tout le territoire de la commune. Et je ne vous dis pas, mais prendre la route de la Chartreuse dans un petit train comme celui-ci, c'est plein d'émotions (on se demandait quand est-ce qu'il allait lâcher...).

On est reparti vers midi avec un sac rempli de documentations, des places gratuites pour des spectacles et plein d'autres choses. On est pas trop mal accueilli, par ici !

Friday 8 October 2004

NFS et sécurité

Au travail, on utilise NFS pour accéder à certains de nos fichiers. Cela a plusieurs avantages, le principal étant que les disques du serveur NFS sont sauvegardés toutes les nuits. Il y a plusieurs mois, je me suis posé une question toute bête : est-ce que cela ne pose pas certains problèmes de sécurité ? Je n'y ai même pas réfléchi sur le moment, et je me suis replongé dans le travail.

Là, j'y repense et c'est horriblement pas rassurant. Déjà, tout le contenu des fichiers qu'on lit ou qu'on écrit passe en clair sur le réseau. On sait tous qu'il ne faut pas mettre de mot de passe dans un fichier pour s'en souvenir, mais bon, ça fait assez peur. Et puis, le petit truc idiot, c'est l'identification : quand j'accède à des données exportées par NFS, j'y accède avec mon UID local (sur l'ordinateur client) et non avec mon UID distant (sur l'ordinateur serveur). Pourtant, les permissions sont relatives à UID distant. Or je contrôle totalement l'ordinateur client, donc je peux choisir mon UID local. Si je veux accéder à mes fichiers, je fais donc en sorte d'avoir le même UID sur l'ordinateur client que sur l'ordinateur serveur. Et si je veux accéder aux fichiers de quelqu'un d'autres, et bien je peux faire la même chose (enfin, je suppose car je n'ai pas essayé).

Donc, non seulement tout le monde peut lire les fichiers auxquels j'accède, mais en plus toutes les personnes qui ont accès à ce service NFS peuvent manipuler mes données... Cela m'effraie.

Je vais peut-être faire une petite sauvegarde... Et après, je vais discuter de tout ça avec l'administrateur.

Thursday 7 October 2004

Eternal Sunshine Of The Spotless Mind

J'ai fait tout à l'heure une petite mise à jour sur les films que j'ai vus récemment. Ce n'était pas innocent. Il y a eu quelques excellents films cette année (selon moi, bien sûr). Et puis, hier soir, je suis allé voir Eternal Sunshine Of The Spotless Mind. C'est tout simplement le meilleur film que j'ai vu depuis le début de l'année (et depuis certainement un bon bout de temps).

Le scénario a été écrit par Charlie Kaufman et l'histoire est tout simplement géniale. Les acteurs sont parfaits (Jim Carrey n'en fait pas trop, c'est incroyable !), et la réalisation me semble coller parfaitement au scénario.

Je n'arrive pas à déterminer ce qui est vraiment captivant dans ce film, mais en sortant, j'étais encore dans le film. Et je ne voulais pas en sortir... Vraiment fantastique.

Le blog de Pierre

En refaisant mon carnet d'adresses, je suis tombé totalement par hasard sur le blog de Pierre, un ami de prépa. Un nouveau moyen d'avoir des nouvelles de lui, c'est cool !

Moments de cinéma

Cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas parlé des films que je suis allé voir au cinéma. En fait, cela fait plus de trois mois... Donc voici une petite mise à niveau...

  • Le Rôle de sa Vie : un bon petit film, que je suis allé voir en croyant que c'était le dernier Bacri-Jaoui (je ne sais pas pourquoi). Mais c'était quand même bien.
  • The Ladykillers : le dernier film des frères Coen. Pas leur meilleur film, mais c'était bien divertissant.
  • Shrek 2 : très bien (alors que c'est une suite !). Toujours autant de références à d'autres films, notamment dans le début du film. D'ailleurs, je l'ai revu dans l'avion à mon retour de Boston et je l'ai encore apprécié.
  • Vénus et Fleur : petit film français sans grande prétention et qui est donc bien, mais sans plus.
  • Claire l'Obscure : un court-métrage diffusé en plein air lors du festival du Court-Métrage de Grenoble. Je n'ai pas accroché.
  • Du bois pour l'hiver : diffusé au même festival de Grenoble, mais plus intéressant. On suit la guérison d'une âme blessée, et il m'a semblé que ce qu'il y avait à l'écran n'était pas du cinéma. D'ailleurs, ce court-métrage a gagné le grand prix du festival.
  • 10e chambre, instants d'audience : un documentaire exceptionnel. A voir.
  • Spider Man 2 ; très bien, comme le premier. Même s'il n'y a pas de grande surprise.
  • Head on : un film allemand qui a reçu l'Ours d'Or du festival de Berlin. Un bon film, avec des acteurs épatants, mais j'ai trouvé la fin peu réussie. Et c'est un peu violent...
  • Super Size Me : le documentaire contre McDo. C'est vraiment bien, avec quelques instants assez remarquables (l'avocat de deux filles qui attaquent McDo en justice à qui on demande pour quelles raisons il défend cette affaire demande en répondant s'il y a besoin d'une autre raison que l'argent...). On fait forcément le rapprochement avec les films de Michael Moore, mais...
  • Just a kiss  : un bon film, ni plus ni moins.
  • Farenheit 9/11 : c'est là qu'on se dit que Super Size Me ressemble à du Michael Moore, mais n'en est pas. C'est assez impressionnant comme documentaire. A noter une page web qui mérite d'être lue après afin d'aiguiser son esprit critique. On verra bien si Dubya sera réélu...
  • Le Village : le dernier film de M. Night Shyamalan. D'un point de vue scénario, on sent que c'est bien un film de M. Night Shyamalan. Mais cela ne l'empêche pas d'être un bon film. Et il y a quelques scènes que j'ai vraiment trouvées fantastiques (notamment la première déclaration d'amour, et lorsque Lucius vient sauver Ivy en la faisant entrer dans la maison).
  • J'me sens pas belle : sans grande prétention, mais très amusant. Surtout que le garçon est un informaticien...
  • Collateral : j'ai vu ce film à Boston. J'avais bien aimé, et plus le temps passe, plus je pense que le film était vraiment bien (excepté la fin, dommage). Tom Cruise est surprenant, et le fait que tout se passe en une nuit, avec une réalisation proche des choses, est une grande qualité de ce film.
  • Eros Therapie : un petit film français bien rigolo.
  • Tout le plaisir est pour moi : encore un film français qui était pas mal. Mais sans plus (c'est rageant de voir qu'il manque toujours un truc pour que les films français soient très biens !)
  • Mensonges et trahisons et plus si affinites... : j'y suis allé à reculons (je n'aime pas Edouard Baer), et j'en suis ressortie très content. Drôle, divertissant, charmant : on peut y aller les yeux fermés. Et puis il y a une actrice québecoise !
  • 5 × 2 : c'est un film conceptuel. C'est horriblement ennuyant, mais la façon dont est raconté l'histoire est intéressante. Et on réfléchit pas mal après. Mais c'est horriblement ennuyant quand même...
  • Comme une image : le voilà, le Bacri-Jaoui que je voulais voir en juin. Très très très bien, comme toujours. Ce couple de scénaristes est vraiment fort.
  • Le cou de la girage : un bon petit film français, avec Claude Rich. J'aime Claude Rich. Le film a un petit côté naïf qui est très positif, mais la deuxième partie (à partir du moment où Hélène retrouve Mathilde) du film est malheureusement décevante.
  • Le terminal : le dernier Spielberg, qu'on attend toujours avec impatience. J'ai trouvé la bande-annonce très trompeuse sur le scénario (en fait, le rôle de Catherine Zeta-Jones n'est pas si important que ça). Ce qui est remarquable, c'est que j'ai l'impression que Spielberg peut faire des films simples, qu'on aime pourtant, alors qu'un autre aurait fait un film peut-être plus complexe, et qu'on n'aurait pas aimé...

Wednesday 6 October 2004

Video Game Character

What Video Game Character Are You? I am Mr Do.I am Mr Do.

I am sedentary by nature, enjoying passive entertainment, eating when the mood takes me, and playing with my food. I try to avoid conflict, but when I'm angered, I can be a devil - if you force me to fight, I will crush you. With apples. What Video Game Character Are You?

(If I was not Mr Do I would be a Breakout Bat.)

by Vincent